Merveilles sont Fontanalba et la Vallée des Merveilles.
La découverte des gravures du mont Bégo dans la vallée des Merveilles
Peu accessibles, les gravures sont longtemps restées un mystère
C’est à partir de 1460 que quelques voyageurs, comme Pierre de Montfort, ont commencé à citer les gravures de la Vallée des Merveilles dans leurs carnets de voyage.
En 1801 le médecin François-Emmanuel Fodéré parcourt une partie de la Vallée des Merveilles. Il relate ses découvertes dans un livre publié en 1821. Même s’il interprète de manière erronée l’origine des gravures, il reste l’un des premiers à véritablement raconter ce qu’il a vu.
En 1868 c’est un botaniste anglais, M.F.G.S. Moggridge qui attribue le premier les gravures à la période préhistorique. Il est suivi en 1877 par le préhistorien Emile Rivière qui va véritablement commencer une étude du site avec un dessinateur pour relever les gravures. Sa publication en 1878 va permettre à la communauté scientifique de prendre conscience de l’importance des gravures rupestres du mont Bego.
Les études des gravures des Merveilles
Parmi les scientifiques ayant étudié les gravures des Merveilles, on peut citer les trois noms les plus célèbres.
Clarence Bicknell, ancien pasteur et botaniste, était tout d’abord venu étudier la flore de la région en 1885. Il finit par s’installer au Val Casterino pour continuer ses études botaniques mais également pour les gravures… Il enchaîne les découvertes de nouveaux pétroglyphes et recense plus de 7 000 gravures, jusqu’à sa mort en 1918.
En 1927 c’est le sculpteur Carlo Conti qui reprend le flambeau. Il relève plus de 35 000 gravures et établit la première carte archéologique du site en numérotant les gravures. Son étude se termine en 1942.
Les différentes gravures de la Vallée des Merveilles :
les pétroglyphes
Il a été dénombré plus de 40 000 gravures sur l’ensemble du site dont au moins 35 000 pétroglyphes pré-protohistoriques. Elles sont gravées sur plus de 4 000 pierres ou « dalles ». Parfois associées entre elles, parfois seules, une étude statistique est en cours pour essayer de comprendre si les agencements sont fortuits ou si certaines séquences se répètent. Dans ce dernier cas nous serions peut-être en présence d’une sorte de code de communication, de pré-écriture.
On distingue cinq catégories de gravures : les corniformes, les armes et outils, les figures anthropomorphes, les figures géométriques et pour finir les figures non représentatives. Certaines représentations sont très fréquentes comme les corniformes, les poignards… d’autres sont uniques comme la gravure dite « du Sorcier ».
Conseils de bon sens
Lors de votre randonnée vous allez vouloir prendre des photos et regarder les gravures.
Admirez et photographiez sans toucher les gravures et la roche de quelque manière que ce soit..
Les batons doivent être revêtus de leur embout caotchouc . Les Gardes du site sont omniprésents
Randonnéé de 450 m de dénivelé
2h aller
1h30 retour
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