Leur entreprise familiale, fondée en 1909, a laissé un héritage photographique riche et élégant, témoignant de la mode, de la société et des lieux de leur époque. 📸👗
Les Archives municipales proposent une exposition consacrée à l’œuvre des frères Séeberger, photographes de mode installés à Paris (1909-1977).
Habitués des séjours cannois, les Séeberger réalisent des reportages de commandes pour des magazines de mode offrant ainsi une image rêvée de la Côte d’Azur.
Ils sont les témoins d’une mutation dans la vocation d’accueil de la cité cannoise au tournant des années 1930. La cité balnéaire prisée l’hiver par l’aristocratie européenne depuis la seconde moitié du XIXe siècle cède le pas au tourisme estival où se mêlent célébrités et vacanciers.
À travers une sélection d’une trentaine de photographies issues des collections de la Bibliothèque nationale de France et du Centre des monuments nationaux, le Cannes festif et insouciant des années 1930 est mis en lumière.
Photographie : l'héritage des Séeberger, photographes d'antan (francetvinfo.fr)
Photographie : l'héritage des Séeberger, photographes d'antan (francetvinfo.fr)
EN ATTENDANT
La recommandation lecture
La propagation actuelle de pratiques de consommation prônant un « juste » prix ou des achats « responsables », fonde son succès sur une prétendue critique du capitalisme à l’échelle de la vie quotidienne.
Ce livre prend le contrepied de l’opinion dominante et démontre avec les outils de la Théorie critique que la consommation éthique collabore à l’ordre même auquel elle s’efforce d’échapper. Elle dissimule le fait que le marché désarme perpétuellement les normes morales qui y sont injectées. Elle ramène inadéquatement le capitalisme à des mécanismes psychologiques, comme une humeur prédatrice, qu’il serait possible de brider par la vertu. Elle octroie à l’intention individuelle une maîtrise absolue sur le monde, qu’elle peut métamorphoser sans reste. Et avec sa tendance au compte – des dommages ou des efforts vertueux –, la consommation éthique concourt à la forme que le marché impose au monde, celle d’une commensurabilité généralisée.