Dans un esprit de partage et de dialogue artistique, le CIAC de Carros a invité Eva Vautier, directrice de la galerie éponyme, à collaborer sur une exposition inédite :
« Sous nos pas les rivières ».
Celle-ci met en regard les œuvres des artistes de la collection du CIAC et celles des artistes représentés ou invités par la galerie Eva Vautier. Cette initiative s’inscrit naturellement sur le territoire de Carros, porte d’entrée du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur qui constitue un réservoir de biodiversité protégé et où, comme partout ailleurs dans le monde, les interrelations entre l’humain et son environnement sont plus que jamais questionnées.
Au moment où se prépare la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, les œuvres présentées, issues de démarches poétiques, radicales et souvent engagées, témoignent des enjeux liés au « prendre soin » de la nature et du vivant et ouvrent de nombreuses pistes de réflexion pour penser l’art et notre engagement personnel et collectif dans le monde d’aujourd’hui pour un monde vivable pour demain.
25-05-2025
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Pour son retour au Grand Palais , le Festival du Livre de Paris a choisi un invité d’honneur pas comme les autres, le Maroc. Un pays frère de langue (1/3 des Marocains sont francophones) et une littérature en pleine ébullition. Morceaux choisis.
Avec J’emporterai le feu, Leïla Slimani apporte un point final à une éblouissante trilogie marocaine qui mêle son histoire familiale à la destinée de son pays natal. Après un premier tome placé sous le signe de la colonisation, inspiré de la vie de ses grands-parents, un second mettant en scène leurs enfants pris dans le tumulte de l’indépendance, ce dernier volet place la focale sur la troisième génération, celle de l’autrice, celle de l’émigration.
Dans Souviens-toi des abeilles, Zineb Mekouar nous offre une virée en territoire berbère, à la découverte d’un trésor méconnu, le rucher d’Inzerki, plus ancien rucher collectif du monde. C’est au milieu des abeilles qu’Anir grandit, fasciné par les richesses de la nature et bercé par les légendes de son village, trop petit surtout, pour voir le silence qui pèse sur sa famille et sa communauté.
Tout le bruit du Guéliz raconte le voyage initiatique entrepris à Marrakech par Ruben Barrouk pour s’enquérir du mal étrange dont sa grand-mère prétend être atteinte, un bruit sourd, incessant qu’elle seule entend. Une fois sur place, le jeune homme comprend. Paulette est submergée par les fantômes parce qu’elle est l’une des dernières gardiennes de la mémoire juive dans un quartier du Guéliz devenu le symbole d’un Maroc écartelé entre tradition et modernité.