La rétrospective photographique de Patrick Hanez à découvrir à la galerie du musée de la Photographie Charles Nègre

Depuis plus de quarante ans, Patrick Hanez a exploré divers styles de photographie, capturant ainsi les multiples beautés du monde qui l’entoure. Étant basé sur la Côte d’Azur, il a naturellement été inspiré par les paysages marins, mais il s’est également aventuré dans d’autres genres tels que l’Urbex, le portrait, l’abstraction et même la photographie culinaire. Sa passion pour l’art photographique lui a valu de nombreuses récompenses, dont la reconnaissance de l’une de ses œuvres par la prestigieuse Bibliothèque Nationale de France de Paris en 2017. Aujourd’hui, en plus de son travail artistique, Patrick Hanez occupe le poste de directeur artistique au sein d’un grand groupe international.

L’exposition « Rétrospective » offre aux visiteurs un aperçu unique de l’évolution de la carrière de Patrick Hanez. En tant que natif de Nice, il a commencé à explorer le monde de la photographie argentique dès l’âge de 26 ans, acquérant rapidement une renommée locale. Il a eu la chance de participer à des ateliers animés par un célèbre photographe niçois, où il a appris les bases de l’art photographique, de la composition d’image à la maîtrise de la lumière, tout en partageant son regard avec d’autres passionnés. Avec l’avènement de la photographie numérique, il a su combiner sa vision artistique avec les outils de traitement d’image, tels qu’Adobe Photoshop, avec lequel il continue de travailler.

Patrick Hanez tire son inspiration de grands noms de la photographie tels que Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson, Lucien Clergue et Philippe Plisson. Qu’il s’agisse de clichés en couleurs ou en noir et blanc, ses sujets de prédilection sont vastes et variés, allant des reportages sur les événements sportifs au monde du cirque, en passant par les fleurs et l’abstraction. Cependant, sa passion pour la mer et les bateaux lui a valu une reconnaissance particulière. Depuis 2006, il a participé à de nombreuses régates de vieux gréements sur la Côte d’Azur, capturant la beauté majestueuse de ces voiliers dans ses photographies.

Lorsqu’il évoque sa relation avec le monde de la mer, Patrick Hanez déclare : « Le monde de la mer m’attire : reflets, coques de bateaux au niveau abstraction, voiliers… La Côte d’Azur est une très belle région qui se prête à de tels clichés. En mer, le visage fouetté par les embruns, vous avez une sensation de liberté propice à la création. Pêcher l’image dans ces conditions est un vrai plaisir ! »

Au fil des années, Patrick Hanez a développé une reconnaissance croissante dans le domaine de la photographie. Il est devenu le photographe officiel du Carnaval vénitien sur l’île de la Cité à Paris, ainsi que le correspondant de presse pour la Côte d’Azur du magazine italien en France, La Voce. Ses photographies ont également été publiées dans des magazines renommés tels que Runway Magazine, qui a attiré l’attention de la directrice Europe du magazine.

Pour cette exposition exceptionnelle, le tirage des œuvres de Patrick Hanez a été réalisé sur papier photographique argentique Fujifilm, utilisant les gammes Fujicolor Crystal Archive Professionnel MAXIMA et VELVET, dont la société est mécène de l’événement.

 

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C'est de saison

©Cyril Bottollier-Lemallaz / Actu Nice

De petites "méduses" bleues sur les plages de galets à Nice

Des vélelles envahissent de manière fréquente les plages de galets et le littoral méditerranéen de Nice. Ces petites méduses bleues, ressemblant étrangement à des matières plastiques, n’en sont pas vraiment.   Elles se définissent comme des hydrozoaires, c’est-à-dire des animaux aquatiques comportant deux formes : l’une immobile (appelée polype) et l’autre mobile (méduse) et elles ne se déplacent qu'en tribu.   "Elles vivent en surface de l’eau et préfèrent la pleine mer. Mais en cas de coup de vent, elles sont ramenées près du littoral et peuvent même s’y échouer en grand nombre. C'est au printemps et en été qu’on a le plus de chances d'en trouver », précisent les Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et la flore subaquatiques).   Même si les vélelles ont des propriétés urticantes, comme les méduses, pour se défendre et chasser leurs proies, elles ne sont pas dangereuses pour les êtres humains.   Sur les plages, les vélelles peuvent dégager une forte et mauvaise odeur. Elles sont en état de décomposition, hors de l’eau, et ressemblent à un morceau de plastique jeté par terre.