
Une sortie simple .
Vivre en accord avec la nature.
Vivre en accord avec la nature et accepter le caractère éphémère de la vie
Comment vivre « en accord avec la nature » ?
D’après les philosophies stoïciennes et épicuriennes, qui sont des philosophies du bonheur, le bonheur consisterait à « vivre en accord avec la nature », ou « suivre la nature ».
Mais que signifie cette expression ? Et par où commencer, pour nous modernes, pour comprendre ce que les philosophes antiques comprenaient par là ?
Est-ce toujours valable ?
Quoiqu’il en soit, toute école philosophique confondue, ce qui est compréhensible pour nous tous et qui est certain je dirais que la nature, c’est l’univers, le monde tel qu’il est, et qui est régi par des lois, non pas les lois de la cité, mais les lois de la physique.
Ainsi, il est inévitable que tout ce qui vit va mourir, il est donc nécessaire pour le bonheur que de vivre en accord avec cette loi par exemple, celle de la finitude de l’existence, et de vivre en fonction de cette loi, que ce soit dans l’optique stoïcienne ou épicurienne.
Finitude
La finitude qualifie, dans le langage courant, ce qui est fini, le caractère de toute chose qui possède une limite au moins sous un certain rapport ; pour l'être humain, dont l'existence est limitée par la mort, la finitude s'entend principalement, mais pas seulement, par rapport au temps : c'est donc un trait, voire une définition, de sa condition essentiellement mortelle. Mais la finitude concerne également les limitations de nos facultés, et, en particulier, de notre faculté de connaître (par les sens et par l'entendement). Le courant humaniste, notamment son plus illustre représentant Kant, qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et sa capacité d'auto-détermination va avoir à résoudre l'aporie que lui impose la prise en compte de la finitude concrète des capacités humaines. Considérée sous le rapport de la fragilité de notre condition, éphémère et changeante, à notre opacité, la finitude s'oppose à l'immuable ainsi qu'à la transparence.».
Il existe plusieurs notions opposées à celle de finitude, selon le point de vue considéré. Temporellement, par exemple, la finitude est le négatif de l'éternité, de ce qui existe positivement sans limite de temps (un être tel que Dieu par exemple).
De même quant à notre capacité à comprendre ou à créer elle s'oppose à la puissance et à la connaissance infinie de Dieu.
Par rapport aux autres choses et êtres finis, la conscience que nous avons de notre finitude et de notre condition précaire en est un aspect essentiel, tant par la perception de notre inéluctable dégradation physique que par la valeur que nous donnons à notre existence et à notre être, valeur que résume une notion comme celle de dignité de la personne humaine : « L'homme est grand en ce qu'il se connaît misérable »
« La crainte de la mort est la source de tous les autres troubles de l’âme » disait le philosophe Epicure, au 3 ème siècle avant notre ère.
Ainsi, les troubles intérieurs, souffrances de l’âme, sont directement liées à notre rapport avec ces lois de nature, car les rejeter, c’est refuser le réel, et moins on accepte cette réalité et plus on la désire autrement que ce qu’elle est, sans que ce désir soit satisfait, plus on souffre.
Apprendre à accepter sa propre mortalité, sa finitude, à « composer avec », serait déjà accepter une des lois de nature (universelle donc) et vivre en accord avec la nature, la nature de l’univers, et la nature humaine, et ce peu importe la philosophie de laquelle on se revendique ou de la religion, ou non d’ailleurs.
« Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir » dira Montaigne, philosophe de la Renaissance, qui fera siennes les philosophies stoïciennes, épicuriennes et socratiques.
Vivre selon les lois naturelles, c’est aussi, ce qui est peut-être bien plus difficile, accepter le caractère éphémère de toutes choses, y compris la perte d’êtres chers.
Ainsi les méditations stoïciennes ou épicuriennes, des philosophies antiques du bonheur sur la nature et ses lois (la physique) permettent d’entretenir un accord serein avec les lois naturelles, avec le réel, en somme.
« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons de jolies fleurs.»
!Jusqu’à preuve du contraire...?



De l'humour;
de la convivialité et bien sur de la musique et pas de larmes
! le pétillant sera pour moi!
Nous appliquerons les gestes barrières.
Je tiens à préciser que je n'ai aucun intérêt financier dans cette sortie.
Je respecte le CGU et le CGV du site.
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